Echoes of Jericho

Solo participatif, de et avec Killian Drecq
Hip-hop & swing - pour l'intérieur et l'extérieur - 45min
Avec le soutien de la Machinerie Vénissieux & le Festival la203.
Echoes of Jericho est un solo hip-hop improvisé nourri du jazz continuum. En cercle avec le public, le mouvement, le souffle et le rythme deviennent moteurs de libération collective.
Une expérience vive, accessible, participative — pour ressentir plus que raconter.
Echoes of Jericho explore ce que la danse libère quand elle est collective, sincère, vivante. Le titre fait écho au mythe de Jéricho : des murs qui tombent non par la force, mais par la vibration — pas, souffle, chant. Ici, pas de narration à avaler : le mouvement produit de la clarté, pour que chacun·e éprouve sa propre histoire.
Issu des cultures hip-hop (breaking) et des danses jazz (lindy hop, solo jazz), Killian Drecq croise groove circulaire, call & response et improvisation. Trois musiques phares et un texte jalonnent une traversée où l’écoute des corps et de la salle compose l’instant. Echoes of Jericho est une invitation à ressentir davantage et à laisser résonner le commun.
Une vraie discussion avec le public sur le jazz continuum : comment la culture hip-hop est la petite enfant du jazz et du blues.
Un solo qui explore la libération personnelle par la danse et l'improvisation, au travers des médiums jazz et hip-hop.
Un public invité à participer à la danse plusieurs fois, dans un format sans prise de tête, proche de ce que la danse est à la base : un partage.



Ma maison est le royaume du mal
Mon père est un animal
Ma mère est devenue folle depuis longtemps
Ma soeur a perdu tous ses espoirs
Mes frères avancent seuls dans le noir
J’ai embrassé la liberté en signant ce contrat pour les ténèbres
Il n’y a plus que moi, mon ego et mon corbeau
Je navigue seul sur les courants équatoriaux
Sons d’harmonica, de guitares et de pieds
Je n’ai pas toutes leurs illusions et bien que j’aie tant de coeur
Ma guerre ne finira jamais
Alors n’essaie pas d’aimer l’explorateur
Qui fait son sourire et sa propre loi
Je souhaite être né il y a trois mille deux cents ans
J’aurais aimé naviguer sur les mers sombres
Sur un grand bateau loin de la grande ville
Où un humain ne peut être libre
De tous les maux de cette ville
Et de lui-même, et de tous ceux qui l’entourent
J’aimerais bâtir la mienne
Car je me sens de donner sans fierté
Tuer un ego pour construire une cité
Celle de toutes les choses que j’aime
Que j’admire et veux partager
La solitude du pirate grandit toujours
C’était son contrat, être dehors
Condamné à vivre les échos d’un monde d’avant