Killian Drecq

Killian Drecq - le chorégraphe

Salut !

Je suis né en 1999 et j'ai grandi jusqu'à mes 18 ans dans la vallée du Grésivaudan, au milieu des Alpes. Rien de particulier ne me destinait à la danse. J’aimais surtout la musique. Ma mère gabonaise mettait très fort dans le salon ses musiques africaines et autres variétés du monde, et mon père mettait très fort dans son bureau ses variétés françaises et des rocks de toutes les époques. Dans sa chambre, mon grand frère écoutait du rap français. Quand j'allais chez mes grands-parents, ces derniers se mettaient les meilleurs jazz et des classiques de musique classique. Et moi, je découvre à 11 ans sur Youtube le rap américain (Wu-Tang Clan, Jurassic 5, Kanye West, A Tribe Called Quest...) et la musique électronique (Justice, Daft Punk, SebastiAn, Special Request...). En parallèle de tout ça, j'étais un gros hyperactif qui faisait du handball, du ski, du tennis, de l'athlétisme et du ping-pong. J'avais aucune difficulté à l'école, je m'y ennuyais. Je jouais à des jeux vidéos en open world, je dessinais beaucoup et j'écrivais des poèmes en cachette. J'étais plus Studio Ghibli que Disney, plus Pompoko que Le Roi Lion. Si j'étais pas à l'intérieur pour créer ou jouer, j'étais dehors pour faire pareil. En fait, aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été intolérant à l'ennui. Et je crois que toute cette énergie, cette passion qui déborde, a trouvé bon port à travers la création de la Compagnie Pompoko.

La danse

Je m’inscris en 2012 en MJC à mon premier cours de breaking. Je suis aujourd’hui danseur interprète spécialisé en break, art nourri par la pratique régulière des battles et de l’entraînement en autodidacte ; je cultive aussi une appétence pour les acrobaties, l’électro et la danse contemporaine. Ma plus grande passion, c'est le mouvement sous toutes ses formes : les arts vivants l’expérience de la scène sous toute ses formes (battles, in situ, théâtres), filmer, écrire. Héritage probable d’un père instituteur, j’aime apprendre puis transmettre mes passions ; je cherche à constamment développer et multiplier mes compétences pédagogiques en danse. J’intègre le groupe Nextape en 2015, l’année où je gagne mon premier battle. Je créé mon premier solo en 2019 puis déménage en Laponie finlandaise pour un an, suivi de six mois en Guyane française, puis un an à Bordeaux. C’est là-bas que ma pédagogie atteint une reconnaissance supplémentaire: j’enseigne mes méthodes à la formation professionnelle de hip-hop Rêvolution durant un an. En 2022, je rentre dans la Cie Malka puis en 2023 dans la Cie Käfig sur le spectacle de Mourad Merzouki « Beauséjour ». Je diplôme du master Direction de Projets Culturels à Sciences Po Grenoble quelques mois plus tard. Mon parcours universitaire clôturé, j’utilise désormais 100% de mon temps à mes trois activités préférées : créer, être en mouvement, passer du temps dans la nature.